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17 octobre 2022Communiqués

Les adolescentes placées dans un hôtel par la DPJ des Laurentides n’ont pas vu leurs droits lésés

La Commission déplore que la DPJ doive héberger des jeunes en dehors de ses installations habituelles, mais son enquête a conclu que la dizaine d’adolescentes hébergées dans l’unité de débordement ouverte par le CISSS des Laurentides dans un hôtel à Blainville n’ont pas souffert d’une lésion de droits.

Montréal, le 17 octobre 2022 – À la suite d’une enquête menée de sa propre initiative, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse a conclu que la dizaine d’adolescentes hébergées dans l’unité de débordement ouverte par le CISSS des Laurentides dans un hôtel à Blainville n’ont pas souffert d’une lésion de droits. Toutefois, la Commission déplore que la DPJ en soit rendu à héberger des jeunes en dehors de ses installations habituelles.

Lors de l’enquête, la Commission a observé que l'unité de vie située dans l'hôtel est sécuritaire et que l’offre de service en réadaptation y correspond en tout point à celle d’un site conventionnel.

L’idée de louer en partie un hôtel pour y relocaliser des jeunes se doit à une hausse significative des signalements reçus par la DPJ des Laurentides, mais aussi à l’incapacité de recruter du personnel en quantité suffisante pour un centre de réadaptation situé au nord de la région. La situation précaire de l’hébergement jeunesse dans les Laurentides est connue du ministère de la Santé et des Services sociaux depuis de nombreuses années. La construction d’un nouveau centre d’hébergement a débuté en janvier 2022 et sa livraison est prévue pour 2024.

Ces derniers mois, la Commission multiplie les enquêtes sur les conditions de vie des jeunes hébergés en unités de débordement. « Par définition, une unité de débordement est censée être une solution temporaire. Or, dans certaines régions, nous observons que ce type d’unités demeurent ouvertes à long terme », a dit le président de la Commission, Philippe-André Tessier. « Nous nous inquiétons que cette permanence de mesures temporaires vienne fragiliser l’offre de service aux enfants et aux jeunes présentant de grandes vulnérabilités et demandant des services de réadaptation spécialisés. Cette offre de services, il faut au contraire la bonifier. »

Comme pour toute enquête de la Commission, le déroulement de celle-ci n’est pas public. La Commission ne peut diffuser que les recommandations systémiques. Les conclusions ou recommandations qui concernent la situation ou le dossier individuel d’un enfant ne sont pas rendues publiques. 

La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse assure le respect et la promotion des principes énoncés dans la Charte des droits et libertés de la personne du Québec. Elle assure aussi la protection de l’intérêt de l’enfant, ainsi que le respect et la promotion des droits qui lui sont reconnus par la Loi sur la protection de la jeunesse. Elle veille également à l’application de la Loi sur l’accès à l’égalité en emploi dans des organismes publics. 

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Source :
Jack Duhaime
514 291-6136
jack.duhaime@cdpdj.qc.ca


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