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5 février 2014Communiqués

La Commission fera une enquête sur certains signalements faits par la clinique de pédiatrie sociojuridique du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine

​​La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse a ouvert une enquête de sa propre initiative à la suite de plaintes de parents soupçonnés de maltraitance envers leurs enfants par des membres du personnel de la clinique de pédiatrie sociojuridique du Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine.

Montréal, le 5 février 2014 – La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse a ouvert une enquête de sa propre initiative à la suite de plaintes de parents soupçonnés de maltraitance envers leurs enfants par des membres du personnel de la clinique de pédiatrie sociojuridique du Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine.

« La Commission entend faire toute la lumière sur cette situation et vérifier si les droits des enfants ont été lésés lorsque leurs parents ont fait l’objet de signalements retenus », a précisé aujourd’hui Camil Picard, vice-président de la Commission.

Cette enquête vise à vérifier si la Loi sur la protection de la jeunesse (LPJ) a été respectée par les intervenants, notamment les médecins de la clinique sociojuridique qui ont signalé des cas de maltraitance et par les Directeurs de la protection de la jeunesse (DPJ) concernés.

La Commission a reçu 12 plaintes de parents mettant en cause la clinique de pédiatrie sociojuridique du CHU Sainte-Justine à la suite de la diffusion d’un reportage faisant état des démêlés de quatre couples.

Selon la LPJ, lorsqu’il y a une raison de croire que la sécurité et le développement d’un enfant est compromis, tout professionnel travaillant auprès des enfants a l’obligation de faire un signalement à la DPJ.

Au Québec, les enfants et adolescents de moins de 18 ans sont aussi protégés par la Charte des droits et libertés de la personne et la Convention relative aux droits de l’enfant. La LPJ « s'applique à un enfant dont la sécurité ou le développement est ou peut être considéré comme compromis ».


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Source :
Jean-François Gagnon
514 873-5146 ou 1 800 361-6477, poste 230
jean-francois.gagnon@cdpdj.qc.ca