Module de formation : Place de la religion dans l'espace public.

Inventaire de demandes d’accommodements raisonnables

J'agis... en entamant un processus d’inventaire de demandes d’accommodements raisonnables dans mon milieu

La première étape de ce projet vise à répondre à une question simple : de quoi parlons-nous?

Les multiples et souvent contradictoires opinions exprimées, en public ou en privé au cours des dernières années, lorsque certains dossiers (port du hidjab, prière aux conseils municipaux, lieux de culte, etc.) faisaient les manchettes, ont amplement démontré que personne ne dispose, à l’heure actuelle, d’un tableau complet de la situation.

  • Qu’elle est l’ampleur, en réalité, et la nature des problèmes soulevés par l’exercice de rites et de pratiques religieuses dans les différents espaces publics?
  • Quelles solutions ont pu être trouvées, en quels lieux, souvent sans attirer l’attention publique?
  • Quels droits étaient en jeu, de part et d’autre?
  • Pourquoi telle ou telle demande de nature religieuse a-t-elle été acceptée ou refusée dans votre milieu? Sur la base de quels critères ou de quelle réflexion?
  • Quelles difficultés subsistent et appelleraient à la recherche de voies de résolution autres que celles tentées jusqu’à maintenant? Quelles pistes apparaissent?

Telles sont – en bref — les premières questions auxquelles il faudrait trouver réponses pour tracer un tableau qui corresponde à la réalité actuelle. La mise au point d’un tel « portrait de la situation » est un préalable indispensable pour dégager les questions centrales dont la discussion — en une seconde étape — pourra mener à l’identification de balises sociales communes à propos de la place de la religion dans l’espace public québécois.

C’est dans cette perspective que la Commission invite maintenant les organisations sociales concernées par cette réalité, et désireuses de collaborer à la recherche de solutions, à dresser ce portrait de la situation dans leur milieu.

La Commission est disposée, dans la limite de ses ressources propres, à soutenir la réalisation de cet état des lieux avec toutes les organisations qui pourraient souhaiter une telle collaboration, dans toutes les régions du Québec. Elle ne désire pas cependant se substituer, dans ce travail, aux responsables des organisations elles-mêmes; ceux-ci et celles-ci disposent d’une connaissance préalable de leurs milieux respectifs qui devrait leur permettre de tracer les tableaux les plus fidèles de leur propre réalité et peut être, déjà, d’entrevoir des pistes de solutions aux problèmes subsistants.

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